Définition de slow travel
Comme son nom l’indique, le slow travel est l’art de voyager lentement, en prenant tout son temps, afin de profiter d’une meilleure qualité de voyage, par opposition à notre mode de vie occidental qui nous pousse à bouger de manière ultrarapide, ultra stressante. Souvent nous sommes contraints de faire des voyages éclair de quelques jours pour voir le maximum de choses en un minimum de temps… faute de temps!
Une immersion plus longue chez nos hôtes, vivre et voyager en mode slow tourisme, de façon plus responsable en pratiquant une simplicité volontaire d’antan nous permet d’être en adéquation avec la nature, les peuples et les endroits visités tout en aidant à la préservation de notre planète.
Notre sentiment et notre nouvelle vie à voyager lentement
Je parle par expérience, car nous aussi, par le passé, nous avions voyagé « rapidement ». On travaillait une longue année pour nous offrir 2-3 semaines de vacances l’année suivante, mais cela passait malheureusement toujours trop vite. En règle générale, pour un tour du monde d’un an, à pied, en camping-car ou en sac à dos, c’est un peu la même chose. Il faut changer d’endroit toutes les semaines pour avancer pour boucler ce tour de la planète d’environ 36 000 km, dans un laps de temps prédéterminé.
Notre tour du monde était magique, magnifique avec des découvertes permanentes qui nous ont laissés vraiment fiers de ce que nous avions entrepris.
Or, cinq ans plus tard avec du recul et une réflexion quant au but de nos voyages, nous arrivons à la conclusion que ce n’est plus du tout de cette manière qu’on veut voyager dorénavant, on rêve d’une vie en slow travel et pouvoir voyager lentement.
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Objectifs de notre nouvelle vie à faire du slow tourisme
- Pour notre retraite et durant ce long voyage Asie-Océanie 2021-2025, nous désirons nous poser, prendre le temps de vivre, prendre tout notre temps. On prévoit de séjourner plus longtemps sur place, voyager plus lentement pour profiter du moment présent, carpe diem!
- Voyager lentement, sera aussi de limiter le nombre de pays à visiter pour en découvrir maximum 4 par an, mais avec des découvertes plus en profondeur des différentes régions.
- En faisant du slow tourisme, on a le temps nécessaire pour sortir des sentiers battus et sites touristiques, afin de découvrir des endroits moins fréquentés.
- Le slow travel nous permettra d’être au plus près des populations locales, afin de découvrir leur mode de vie traditionnel, tout en essayant de comprendre leur culture et leurs coutumes.
- En voyageant lentement, nous pourrons également éviter le tourisme de masse et privilégier la qualité de nos visites à la quantité.
- Et, nous prévoyons d’aller à la rencontre des artisans qui font perdurer des méthodes de fabrication ancestrale, visiter des producteurs respectueux de l’environnement qui pratiquent un commerce équitable ou Fair-trade.
Comment et pourquoi voyager lentement
Voici comment nous prévoyons voyager lentement et pourquoi nous optons pour le slow travel lors de ce long voyage. Vous pouvez d’ailleurs retrouver notre article sur la préparation d’un long voyage et les questions à se poser avant de partir.
1. Hébergements en mode slow travel
Pendant des décennies, nous avions un Homestay où nous hébergions et prenions soin de centaines de voyageurs internationaux. Maintenant, c’est à notre tour de nous faire choyer, afin de mieux nous immerger dans la culture asiatique et océanienne.
Dans l’objectif de voyager lentement, nous prévoyons de louer des logements chez l’habitant (AirBnb, Couchsurfing, Homestay), pour un minimum de 1 mois, cela sera moins coûteux. Cette immersion en Homestay favorisera notre intégration parmi les peuples visités. En restant sur place, nous espérons avoir tout le loisir de découvrir leur région plus en profondeur grâce aux conseils et à la bienveillance de nos hôtes.
Dans nos recherches d’hébergement, nous favorisons également ceux qui œuvrent pour un tourisme vert et responsable.
De ces faits, nous espérons que notre voyage sera plus reposant et plus authentique. Un des beaux avantages de faire du slow tourisme. Nous voulons vivre de vraies expériences et vu que nous n’avons pas fixé de date de retour, celles-ci seront peut-être bien moins stressantes, voire plus reposantes.
2. Moyens de locomotion pour voyager lentement
Même si les transports en tuk-tuk ne sont pas très chers en Asie, les utiliser plusieurs fois par jour pendant des mois, représente au final un budget élevé. Dans un souci d’économie, d’activités physiques et pour réduire notre empreinte carbone, nous allons plutôt investir dans deux mini-vélos pliants avec lesquels nous nous déplacerons au quotidien, dans un rayon d’environ 20-30 km.
Pour des distances plus longues ou pour les changements de pays, nous privilégierons les transports terrestres, trains ou bus de jour, au lieu de prendre l’avion, toujours dans notre optique de rester écoresponsables et de pouvoir voyager lentement. D’ailleurs, nos vélos pliants seront facilement transportables, grâce à des housses de transport.
3. Slow travel et minimalisme
Depuis que nous avons intégré le minimaliste à notre mode de vie, quand nous ne cuisinons pas nos propres repas, nous sommes adeptes de la StreetFood. Dans tous nos voyages, nous avons favorisé l’économie locale, en encourageant les producteurs de la place, en achetant leurs fruits et légumes, viandes et laitages sur les marchés, et en mangeant dans des petites gargotes. Nous allons continuer à agir de même.
Pour préserver l’environnement, nous privilégierons des produits multi-usages de type écologiques, comme le fameux savon de Marseille qui peut servir pour la lessive, la vaisselle ou notre toilette quotidienne. Notre vaisselle est réutilisable (couteau multifonction, plat et assiette en silicone pliant).
Pour avoir de l’eau potable en tout temps, nous nous étions déjà équipés d’un Steripen à lumière ultra-violette avec gourde réutilisable. Remplir la gourde d’eau peu importe la provenance puis y immerger le tube en verre Steripen. La lumière ultraviolette rend les bactéries inertes en moins d’une minute ainsi l’eau est buvable.
Nous avons également investi dans des vêtements dits « techniques » respirants à séchage rapide, sans odeur, pour usage intensif avec une durée de vie de plusieurs années.
4. Autres trucs pour faire des économies dans notre nouvelle vie à voyager lentement
- Pour limiter les frais de visa, nous resterons dans chaque pays jusqu’au maximum de jours autorisés.
- Certains pays autorisent un séjour de 90 jours par an maximum, donc en restant d’octobre à mars cela permet de rester 6 mois d’affilée sur 2 années.
- Une autre belle manière de voyager lentement, est de travailler quelques heures par jour en échange de logement et de nourriture peut être une solution pour vivre localement, pour mieux échanger et comprendre la culture, et pour se faire des amis.
- Pour communiquer avec notre famille et nos amis gratuitement, nous utiliserons Skype et Whats’App.
Voici comment nous entrevoyons notre long voyage, qui a déjà débuté d’ailleurs depuis le mois dernier. Est-ce que le slow travel est un mode de voyage que vous pratiquez déjà? Le slow tourisme est une manière de voyager que nous avons adoptée et ce long voyage nous offre cette belle occasion de pouvoir voyager lentement.
4 commentaires
Oui super effectivement rester plusieurs semaines dans un même logement ça revient moins cher. Et proposer des services contre 1 gratuite excellent plan. Le coup des 6 mois a cheval sur 2 ans top pour éviter le coup du visa 👍 et les vélos p!iants aussi. Plus pratique qu un scooter c vrai 👍
Il y a toujours des astuces pour faire des économies, il y en a dans tous mes articles…
Bonjour Domi et Titi et un grand Merci pour votre projet qui fait rêver! J’avais déjà lu un article sur le slow tourisme sur un autre blog voyage LINGUIFAMILY (https://blog.linguifamily.com/slow-travel-sejour-linguistique/) car je m’y intéresses de plus en plus. Je cherche surtout à loger chez l’habitant car je pense que c’est de cette façon qu’on découvre mieux un pays? Qu’en pensez-vous?
Encore Merci pour votre blog qui est super!
Bonjour, merci pour votre intérêt. Oui, loger chez l’habitant est une bonne solution, en temps normal.
Mais pendant cette première année de voyage, à cause de la pandémie, c’était impossible pour nous.
Les habitants ne veulent pas encore accueillir de touristes chez eux. Au plaisir!